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Cette charte, à l'origine d'une crise au sein du CFCM, a été présentée samedi au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lors d'une réunion avec les responsables des trois principaux courants de l'organisation. Le ministre a salué une "avancée très significative" et un engagement contre "l'islam politique".
Le texte doit maintenant être validé par l'ensemble des fédérations du CFCM, avant d'être transmis au président Emmanuel Macron, et de lancer la restructuration de l'islam de France, poussée par l'exécutif, qui doit aboutir à la création d'un conseil national des imams (CNI).
Cette charte avait été demandée aux dirigeants du CFCM à la mi-novembre par le président de la République dans la foulée de son offensive contre le "séparatisme" et l'islam radical.
La pression sur les instances musulmanes s'était renforcée avec l'assassinat du professeur Samuel Paty le 16 octobre près de Paris, et une autre attaque meurtrière dans la basilique de Nice qui avait fait trois morts, quinze jours plus tard.
Mais cette initiative avait provoqué une grave crise au sein de l'instance représentative des musulmans.
Fin décembre, le recteur de la grande Mosquée de Paris, l'avocat franco-algérien Chems-Eddine Hafiz, avait claqué la porte des discussions sur la charte et le futur CNI, en pointant du doigt l'influence d'une "composante islamiste" au sein du CFCM.
Selon un communiqué du CFCM publié samedi, le texte scelle un accord "sur la compatibilité de la foi musulmane avec les principes de la République, sur le rejet de l'instrumentalisation de l'Islam à des fins politiques, sur la non-ingérence des Etats dans l'exercice du culte musulman en France, sur le principe de l'égalité Homme-Femme et sur le rejet de certaines pratiques coutumières prétendument musulmanes".
Le CFCM, composé d'un ensemble de neuf fédérations représentant des sensibilités ou pays différents (notamment Algérie, Maroc et Turquie), est le principal interlocuteur des pouvoirs publics sur les questions de l'organisation du culte musulman en France.
Le texte doit maintenant être validé par l'ensemble des fédérations du CFCM, avant d'être transmis au président Emmanuel Macron, et de lancer la restructuration de l'islam de France, poussée par l'exécutif, qui doit aboutir à la création d'un conseil national des imams (CNI).
Cette charte avait été demandée aux dirigeants du CFCM à la mi-novembre par le président de la République dans la foulée de son offensive contre le "séparatisme" et l'islam radical.
La pression sur les instances musulmanes s'était renforcée avec l'assassinat du professeur Samuel Paty le 16 octobre près de Paris, et une autre attaque meurtrière dans la basilique de Nice qui avait fait trois morts, quinze jours plus tard.
Mais cette initiative avait provoqué une grave crise au sein de l'instance représentative des musulmans.
Fin décembre, le recteur de la grande Mosquée de Paris, l'avocat franco-algérien Chems-Eddine Hafiz, avait claqué la porte des discussions sur la charte et le futur CNI, en pointant du doigt l'influence d'une "composante islamiste" au sein du CFCM.
Selon un communiqué du CFCM publié samedi, le texte scelle un accord "sur la compatibilité de la foi musulmane avec les principes de la République, sur le rejet de l'instrumentalisation de l'Islam à des fins politiques, sur la non-ingérence des Etats dans l'exercice du culte musulman en France, sur le principe de l'égalité Homme-Femme et sur le rejet de certaines pratiques coutumières prétendument musulmanes".
Le CFCM, composé d'un ensemble de neuf fédérations représentant des sensibilités ou pays différents (notamment Algérie, Maroc et Turquie), est le principal interlocuteur des pouvoirs publics sur les questions de l'organisation du culte musulman en France.