Le président tunisien Kaïs Saïed a tiré la sonnette d'alarme face à l'afflux de migrants africains entrant dans le pays, qui selon lui fait partie d'une entreprise criminelle visant à modifier la composition démographique de la Tunisie.
Lors d'une réunion du conseil national de sécurité, il les a qualifiés de "horde de migrants illégaux" et a dénoncé "la violence, la criminalité et les actes inacceptables" qui y sont associés. Il a appelé les autorités à prendre des mesures urgentes telles que l'application de la loi sur le statut d'étranger et le franchissement illégal des frontières.
Les médias et les réseaux sociaux ont également débattu de cette question au cours des derniers mois, certaines sources affirmant qu'il y a 22 000 migrants subsahariens en Tunisie sur une population totale de 12 millions d'habitants. Les chiffres officiels italiens suggèrent que plus de 32 000 personnes - dont 18 000 Tunisiens - sont arrivées illégalement en Italie depuis la Tunisie depuis 2022. Il y a un sentiment d'urgence en Tunisie pour traiter cette question et empêcher de nouveaux changements démographiques dans le pays.