Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Ferid Belhaj, s'inquiète de l'inflation alimentaire dans la région qui affecte particulièrement les enfants. Les politiques publiques doivent être modifiées pour prévenir et éviter de telles situations à l'avenir.
Le Maroc, confronté à de nombreux défis économiques, prend des mesures pour aider les citoyens vulnérables et créer davantage d'emplois, notamment en développant le secteur privé.
En Algérie, qui connaît une situation économique confortable grâce à la rente pétrolière, les efforts de diversification économique sont en cours mais peuvent être améliorés.
Enfin, l'intégration économique des pays d'Afrique du Nord, telle que la collaboration entre le Maroc et l'Algérie sur l'hydrogène vert, a un potentiel économique infini mais est entravée par les disparités politiques.
La Banque mondiale a réalisé une étude qui montre que les pays du Maghreb perdent au moins deux points de pourcentage de leur PIB chaque année. Les échanges commerciaux bilatéraux fonctionnent bien, mais la Zone de libre-échange continentale africaine est encore à un stade embryonnaire.
La Tunisie fait face à un possible effondrement économique, mais la Banque mondiale continue de soutenir le pays avec un financement de 500 millions de dollars par an.
La Banque mondiale augmentera le ratio d'endettement pour dégager plus de moyens financiers, mais doit également maintenir sa notation AAA pour continuer à offrir des financements concessionnels. L'engagement du secteur privé dans le financement du développement est également important.
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