RÉPONSE À MON FRÈRE BIEN-AIMÉ MAGIB SÈNE

Publié le 22/10/2021
Amadou lamine Sall

… je suis bouleversé, mais non surpris, par ce que je viens de lire sur moi, écrit de la main irradiante et du cœur généreux de mon frère MAGIB Sène !

Magib Sène ! Un prénom et un nom qui chantent ! C’est une mélodie, une rythmique.

Il n’est point besoin d’en rajouter : il y a fort longtemps que l’homme a bâti sa propre légende. Je n’y apporterais rien de nouveau, sinon redire que la plante comme la fleur sont exquises et d’égale extase.



 

Magib Sène m’a toujours entouré d’attention et d’affection. En vérité, il est de ceux qui, comme Pathé Dièye Fall, m’ont toujours séduit et poussé vers l’excellence. Depuis le lycée Gaston Berger de Kaolack, ma native natale cité bien chérie, mais si déshéritée !

J’ai appris avec eux, avec Senghor, que l’excellence est à peine suffisante pour faire un homme.

Pour dire combien il faut tendre et tendre encore et toujours vers le meilleur en sachant, finalement, que Seul Allah, peut se poser sur ce sommet.

Je suis profondément touché par vos mots, mon cher Magib. Vous étiez et vous êtes un poète avant l’heure. Vos écrits, votre célèbre et légendaire émission à radio Sénégal, ont fini de vous consacrer comme acteur social et culturel majeur au sein de la société sénégalaise.

Comme le Sénégal a changé !
Mon Dieu ! Il faut que la RTS reprogramme cette émission pour notre bonheur mais pour que notre jeunesse apprenne de vous et de la prodigieuse richesse de nos traditions.

J’ai déjà dit et écrit que tout jeune Kaolakois, je rêvais un jour de devenir « journaliste » parce que Magib Sène et Pathé Dièye Fall avaient allumé en moi un feu.
Je ne suis pas devenu journaliste ! J’ai pour ce métier un immense respect.
Quand on est jeune, on a besoin de référence.

Thierry Rolland, Reporter sportif français, m’avait également marqué. Il transmettait, à cette lointaine époque, les matchs du Brésil avec le roi Pelé. Je voulais devenir journaliste sportif.

Merci Magib. Tu sais que je fais partie de la famille.
Tu sais ce qui me lie à Babacar, votre frère du même sein maternel. Babacar : un immense poète ! Un intellectuel rare et polissé.

Je lirai à ma mère, en poular, ce que tu as écrit sur son fils.
Sois donc éternel, Magib !